Histoire de la Mairie

La Commune est située dans la Région du Nord Cameroun, Département du Mayo-Rey. Elle partage ses limites avec le Tchad à l’Est, la Commune de Lagdo à L’Ouest, La Commune de Madingrin et de Tcholliré au Sud et la Commune de Bibémi au Nord.

 Créée en 1960, la Commune de Rey-Bouba couvrait tout le territoire du lamidat de Rey-Bouba situé dans le département de Mayo-Rey. Vers les années 1980, elle a été éclatée en plusieurs communes. De nos jours, elle partage ses limites avec le Tchad à l’Est,  Lagdo à l’Ouest, Madingrin et de Tcholliré au Sud et Bibémi au Nord, elle s’étend désormais sur une superficie de 8000 km² et compte environ 111 regroupements de villages.

Commune de Rey-Bouba avant l’éclatement en plusieurs communes

Commune de Rey-Bouba après l’éclatement en plusieurs communes

La démographie

A l’image des Communes d’Afrique à fort taux de croissance démographique, celle de Rey-Bouba a une population essentiellement jeune. Les jeunes de moins de 30 ans représentent près de 2/3 de la population globale de cette Commune. Le taux d’accroissement de la population oscille autour de 3% (Source médecin chef de district de la santé). Cette population se concentre préférentiellement autour des pôles à fortes activités économiques et d’échange. Comme partout ailleurs, les populations sont en train de se désolidariser de l’agriculture pour explorer d’autres activités moins contraignantes qui se développent au même rythme que l’urbanisation de la nouvelle ville. Il s’agit des métiers de call-box, de secrétariat bureautique et de commerce qui emploient des jeunes d’une tranche d’âge comprise entre 20 et 35 ans.

La taille et structure de la population

La Commune est peuplée d’une diversité ethnique. Il y existe un foisonnement ethnique qui résulte d’une dynamique économique basée sur des échanges. La commune compte une population de près de 100 000 âmes qui se concentrent autour de près de 150 villages et quartiers. Ces acteurs sont régis par une organisation sociale traditionnelle qui y joue un rôle important. A la tête de cette organisation sociale siège le Lamido. Celui-ci a mis autour d’un ensemble des villages des Dogari qui à leur tour ont sous leur responsabilité des Djaoros. L’administration traditionnelle a un poids important, et collabore avec l’administration centrale. Autour de telle organisation sociale cohabitent de manière pacifiquement une population issue d’une diversité ethnique et celle-ci conjugue leurs efforts pour promouvoir le développement de leurs villages respectifs. Dans les différentes orientations qu’ils prennent en ce qui concerne la gestion des actions collectives, ils intègrent le point de vu des différentes communautés. C’est ce qui justifie une relation harmonieuse.